Projet : Réhabilitation de la SUDAC en Musée de l’Air et Construction d’un Musée de l’Eau à ses côtés
Je souhaitai étudier pour mon diplôme d’architecture un espace industriel en friche et j’ai découvert l’ancienne usine d’Air Comprimé : la SUDAC. J’ai décidé de faire de sa réhabilitation mon thème principal de diplôme.
Une réhabilitation possible pour ce bâtiment était un Musée de l’Air, en mémoire de la fonction de cette ancienne usine ; j’ai pu travailler ainsi : les normes ERP (Établissement Recevant du Public), la réhabilitation, la muséographie…
Une VIDÉO montre le projet extérieur et intérieur de la SUDAC.
Comme le terrain jouxte la Seine et que j’ai toujours eu à cœur de la mettre en valeur, j’ai également décidé de construire sur le reste du terrain un Musée de l’Eau, en tant qu’esquisse
Situation
La SUDAC se trouve à l’Est de Paris, au bord de la Seine.
La SUDAC se trouve à l’Est de la Bibliothèque François Mitterrand, non loin du périphérique, perpendiculairement à la Seine.
Liaisons
Liaisons SUDAC – Site : Pour ouvrir la SUDAC au site, je crée une place devant son entrée pour la relier à la voie, ainsi qu’ une liaison linéaire (le chemin de l’Air) derrière le bâtiment jusqu’à la route.
Liaisons Site – Seine : Pour relier la SUDAC à la Seine, je crée un passage piéton sur la voie et construis sur les quais un kiosque de location de cerfs volants lié au Musée de l’Air.
Pour ancrer le Musée de l’Eau sur le site, je creuse les quais, élargissant la Seine, et installe sur le site dans la largeur du décrochement, un bassin d’eau qui se poursuit sur le terrain par le chemin de l’Eau, parallèle au chemin de l’Air.
Liaisons Musée Eau – Seine – Site : Le Musée de l’Eau sort du bassin d’eau, avec un édicule qui l’achève sur les quais. Le chemin de l’Eau se prolonge en traversant le Musée de l’Eau en son milieu, ainsi que sur les quais, et vient mourir sur la Seine avec un ponton.
Le Musée de l’Eau interagit avec le site par son parvis commun avec la SUDAC et par ses liaisons avec les alcôves du terrain, utilisées comme espace d’exposition.
Liaisons SUDAC – Musée Eau : Les 2 Musées ont en commun les espaces administratifs, en sous sol sous le basin, autour d’un patio.
Liaisons générales :
SUDAC , Musée de l’Air: l’entrée de la SUDAC laisse le volume entier (sur la première travée), puis fait tourner les visiteurs autour d’un espace central libre (de la troisième travée), puis libère à nouveau la SUDAC vers la sortie (dernière travée).
Musée de l’Eau : l’entrée se fait devant la SUDAC, puis l’axe central distribue les espaces d’expositions, continuant en sous sol sous la voie, se finissant par un ponton sur la Seine, pour visiter les bateaux.
Réhabilitation de la SUDAC en Musée de l’Air.
Parti architectural
Le parti est de venir s’insérer dans la SUDAC en respectant le bâtiment, c’est à dire en ne le touchant quasi pas, et en le mettant en valeur par une architecture qui le met à nue (les verrières) ou le valorise (dégagement des première et dernière travées).
La muséographie joue sur des volumes changeants, séparés pour la partie « Sensitif » par des sas faisant appel aux sens, cherchant à aborder tous les thèmes touchant l’air avec des matérialisations concrètes et à échelle réelle afin d’en garder une meilleure mémorisation.
L’architecture cloisonnée du « Sensitif » permet plus d’intimité et de relation à soi, ainsi que pour la Pollution et la Climatisation qui sont un produit de l’Homme, et les autres espaces sont totalement ouverts et interagissent pleinement les uns avec les autres, et se lisent visuellement les uns entre les autres pour mieux s’en rappeler.
La VIDÉO de la maquette montre l’extérieur et l’intérieur du projet.
Jardin du Musée de l’Air
Le Musée de l’Air se prolonge, côté Seine, par un traitement au sol de pavés sur sa largeur, ralentissant les véhicules et englobant un arrêt de bus, aboutissant sur un kiosque de location de cerfs-volants.
La SUDAC est reliée à la Seine, ainsi qu’avec une station bateau-bus. Côté SUDAC, 3 éoliennes longent la façade latérale, dont 2 servent de support aux escaliers de secours extérieurs du Musée.
Côté jardin, le Chemin de l’Air comprend sur son passage une montgolfière pouvant s’élever, une promenade sous les arcades du site avec des sculptures aériennes, et sur la partie supérieure du site des moulins, hélicoptères, avions grandeur nature et visitables.
Façades
En 1879 est crée la Société Urbaine de Distribution d’Air Comprimé (SUDAC) dont l’entreprise, installée près de la Seine pour que l’eau du fleuve alimente la machine à vapeur, fournit pendant plus d’un siècle un réseau d’air comprimé qui dessert Paris et sa proche banlieue (fonctionnement des horloges, ascenseurs, etc.).
Le bâtiment est en structure métallique, remplissage briques.
Sur le projet je conserve et restaure les façades à l’identique, en mémoire du bâtiment classé aux monuments historiques.
La maquette vue de l’entrée montre sa relation avec les quais et le bassin du Musée de l’Eau.
On voit distinctement sur cette photo la structure métallique, à laquelle a été inséré un remplissage brique, percé de larges ouvertures dont le contour suit celui de la structure.
Les façades ont été conservé à l’identique excepté de petits agrandissements de baies, afin de créer des ouvertures vitrées vers les sorties de secours extérieures.
Les sorties de secours viennent ensuite s’enrouler autour des éoliennes, grandeur nature, qui longent la SUDAC sur sa latérale.
La toiture a été remplacée par une verrière au niveau de la première et troisième travée.
La maquette vue de l’arrière montre sa relation avec les éoliennes qui la longent, servant d’élément d’exposition au Musée et de support aux escaliers de secours.
La VIDÉO de la maquette montre l’extérieur et l’intérieur du projet.
Plans
Rez de Chaussée
L’entrée se fait avec une première travée quasi libre de tout niveau, afin de pouvoir apprécier le volume de l’ancienne usine, la toiture en tuile étant remplacée par une verrière, le pont roulant du dernier niveau permettant de suspendre un avion.
Un miroir au sol renvoie l’image de la toiture, qui est vitrée, donc du ciel, à peine arrivé on est déjà la tête dans les nuages.
La banque d’accueil, sur la gauche, est surplombée par un décrochement du R+1, afin de ne pas se “perdre” dans l’immense volume, et dessert les toilettes par un escalier, au sous sol.
La visite débute par une série de thèmes dédiés au “Sensitif”, et notre première relation à l’Air, vitale, est celle de la Respiration ; le volume de cette salle est vertical, comme celle d’un poumon.
Un sas de transition odorant (diffusion d’huiles essentielles) nous amène à l’espace des Odeurs, son volume est plus horizontal.
A la fin de la visite, à l’autre bout du bâtiment, on trouve la boutique, les locaux techniques dans la partie privée, et un accès au sous sol vers la salle de projection.
Sous sol
Depuis l’espace des Odeurs, un escalier nous conduit au sous sol où on traverse un sas entièrement tapissé d’isolants phoniques, rendant une sensation lunaire où les bruits sont étouffés, pour arriver à l’espace du Vide où la hauteur sous plafond est très faible afin de créer une sensation de claustrophobie, de “manque d’Air”.
Un autre sas aphone vient fermer le « Vide » et nous amène après un sas de “transition sonore” dans l’espace d’exposition des Sons.
Il s’élève sur 2 niveaux avec au sous sol des cellules musicales calfeutrées, on y essaie des instruments (trompette, saxophone, accordéon…etc), dans l’espace qui s’élève sur 2 niveaux on trouve un ellipsoïde qui permet de jouer à plusieurs avec les échos, et sur la mezzanine au Rdc, un espace d’exposition sur les Sons.
Des sanitaires se trouvent dans la première et dernière travée.
A la fin de la visite on accède par l’arrière à la salle de projection.
Les locaux administratifs se situent sous le basin d’eau, accessibles par le Sous Sol, et communs avec ceux du Musée de l’Eau.
R+1
On attaque le tronçon “Environnement” qui commence par l’Atmosphère dans un volume qui s’élève sur 2 niveaux avec un panneau vitré sérigraphié représentant les différentes couches de l’atmosphère, et au plafond un tissu noir percé de diodes blanches représentant une nuit étoilée.
De l’Atmosphère on passe dans un sas enfumé pour arriver dans la Pollution, espace clos et opaque de faible hauteur sous plafond, où le sol vitré laisse voir de la fumée qui circule dans l’épaisseur du plancher sur plots.
Un sas climatisé (chaud ou froid suivant la saison) nous amène à la Climatisation, espace également de faible hauteur sous plafond et clos, mais de parois vitrées transparentes.
De la Climatisation, on passe d’un espace clos aux Nuages, espace d’exposition le plus volumineux du Musée, commençant au R+1 et s’élevant jusqu’à la toiture en R+4, vitrée sur cette travée, devenant un axe autour duquel tourne le reste de l’exposition, afin de relier les autres espaces d’exposition par un repère visuel.
Le sol est constitué de dalles sur plots, vitrées et bleues afin d’évoquer le ciel et les nuages sont représentés par des feuilles de papier animées par des ventilateurs qui les font onduler.
On monte quelques marches et on arrive sur l’espace de la Dépression, matérialisée au plafond par une représentation de cumulus en spirale animée en giration et au sol de la moquette grise, alors que sur le même niveau l’Anticyclone est libre de tout niveau supérieur (il n’y a au dessus que la toiture vitrée) avec au sol une moquette jaune lumineuse.
R+2
Un sas de transition ventilée incliné nous amène à l’espace d’exposition du Vent, qui grâce à une passerelle qui traverse l’Atmosphère, passe aux Dangers de l’Air.
Aussi bien la Dépression, l’Anticyclone, le Vent que les Dangers de l’Air, ainsi que le R+3 sont reliés visuellement grâce à l’espace des Nuages, tous ouverts, afin de servir de rappel mnémotechnique, pour lier entre eux ces multiples éléments qui interagissent.
R+3
On passe au tronçon “l’Utilité de l’Air”, le dernier de l’exposition, composé de l’usage qu’en font les Végétaux, Insectes et Oiseaux, une passerelle amène aux Sports aériens avec exposition de parachutes et deltaplanes sous la toiture vitrée, puis une dernière passerelle amène aux Éoliennes (avec pour témoin les éoliennes extérieures), et pour finir l’Air Comprimé (avec ce point de vue ci dessous sur la SUDAC).
Photo intérieure de la SUDAC qui laisse découvrir l’immense volume de cette ancienne usine d’air comprimé.
R+4
Ce niveau, anciennement destiné au pont roulant, voit s’appuyer sur lui au dessus de l’entrée : le dernier espace d ‘exposition des Aéronefs, et le dit pont roulant qui porte un avion.
Sur le reste de l’espace vient s’appuyer la Cafétéria où peut se désaltérer au dessus des espaces d’expositions, ou avec une vue sur le jardin à l’arrière.
Vue du dessus de la 3ème travée vitrée, qui sert d’axe de rotation au reste de l’exposition, et où on voit sur la droite une passerelle de la Cafétéria qui surplombe l’ensemble.
On peut alors redescendre au Rdc avec un escalier ou l’ascenseur afin de visiter la boutique, ou descendre au Sous Sol dans la sale de Projection-Conférence.
Cette axonométrie permet de voir les 3 tronçons de l’exposition : en vert le « Sensitif » au Rdc et au Sous sol, en bleu « l’Environnement » au R+1 et R+2, et « l’Utilité de l’Air » au R+3 et R+4.
En orange : la boutique au Rdc et la salle de projection au Sous sol.
Les escaliers de secours en rouge, les locaux techniques en marron.
Coupes
Cette coupe montre les jeux de volumes dans le Musée de l’Air. La première travée est dégagée au niveau de l’entrée afin d’apprécier le magnifique volume de la SUDAC, la banque d’accueil étant ramenée à échelle humaine grâce au décrochement du R+1, et la dernière travée permet aussi une pleine lecture du volume.
Les espaces d’expositions varient ensuite, de “l’espace étouffé” du Vide au Sous Sol, aux Nuages, le plus volumineux, suivant ce qu’ils représentent, leur place pédagogique.
La travée centrale est aussi dégagée du R+1 à la verrière, créant un axe de rotation central aux espaces d’exposition qui communiquent entre eux visuellement.
Tous les espaces d’exposition se trouvant dans le volume de la SUDAC sont ouverts, excepté les sas, la Respiration, les Odeurs côté entrée (comme tous les espaces « Sensitif »), la Pollution, et la Climatisation, côté sortie, pour marquer l’intervention de l’homme. Cette ouverture permet d’être en contact permanent avec le bâtiment et de le mettre en valeur.
2 ascenseurs permettent de relier les niveaux, le 1er côté entrée, fermé et opaque, le 2ème côté sortie, en verre et transparent.
La maquette globale ouverte permet de voir que la 1ère et dernière travée sont dégagées intérieurement, tous les espaces d’exposition se trouvent entre elles, avec la travée centrale également dégagée.
La première travée ainsi que la centrale sont coiffées de verrières.
Construction de la SUDAC en 1879 où l’on voit clairement la structure métallique du bâtiment s’ériger.
J’ai mis en place une structure poteaux-poutres métallique rappelant la structure métallique du bâtiment, à 60cm de l’intérieur sur la largeur, en décalage avec la structure de la SUDAC sur la longueur, afin de la mettre en valeur, ma structure ne cachant pas celle de l’édifice et étant décalée par rapport à celle ci.
Je viens toucher la SUDAC uniquement au R+4, où je reprends le principe du pont roulant, en posant des poutres treillis inversées de grande hauteur (de par leur portée), qui se posent sur les rails du pont roulant.
Elles servent d’appui à l’espace des Aéronefs et de la Cafétéria, sont ponctuelles, aériennes et ne viennent donc pas obstruer le volume.
Afin d’avoir une structure la plus discrète possible, j’ai reporté les charges, non pas sur la totalité de la largeur de la SUDAC (portée qui aurait amené une structure trop épaisse), mais en m’appuyant sur la droite de l’ascenseur de la deuxième travée, créant un axe horizontal au 1/3 de la largeur sur lequel viennent s’implanter les poteaux qui montent en partie jusqu’au niveau 3.
Dans l’espace de l’Atmosphère, un tissu noir percé de diodes lumineuses vient imiter un ciel étoilé.
Mobilier
Le mobilier du Musée de l’Air est de type industriel, afin de correspondre à l’architecture du lieu, mais à la différence du lieu, il est moderne. J’ai souhaité l’utilisation du métal qui permet beaucoup de finesse et de résistance. On obtient ainsi du mobilier qui prend peu de place et qui permet une transparence, laissant apparaitre l’architecture alentour. La transparence sera complétée par des panneaux en verre ou plexiglas faciles d’entretien. Les lignes seront dynamiques et aériennes. Les supports seront informatisés en partie. L’inspiration souhaitée pour ce mobilier, est celui de la cité des Sciences et de l’Industrie à la Villette, qui est à mon sens un excellent exemple de Musée vivant, interractif et pédagogique.
Esquisse de la construction du Musée de l’eau
Parti architectural
L’idée était de mettre en valeur la Seine et d’édifier un Musée à effigie de l’élément Eau qui la compose.
La structure du bâtiment part de la Seine comme une vague où elle prendrait naissance, qui traverse la voie et s’élève tel un tsunami, qui vient s’arrêter en suspens au dessus du basin.
La muséographie représente un immense Cycle de l’Eau avec en bas les mers et océans, au R+1 l’eau douce et au R+2 la montagne.
Le bâtiment est séparé en 2 par une rue intérieure divisant le Musée en un côté développant l’Eau à son état pur, dans la Nature et de l’autre cette Eau utilisée par l’Homme, tronqué architecturalement.
Situation
Ce sont les bords de la Garonne, à Toulouse qui m’ont inspirée pour réaliser le Musée de l’Eau : on peu quasiment tout du long de la ville avoir un accès piéton au fleuve, se promener, s’asseoir et profiter de cette beauté en mouvement.
L’urbanisme canadien fait également la belle part à la nature, à la promenade, au sport, mettant en valeur les fleuves et les forêts.
Cette photo du site montre le potentiel du terrain laissé entre la SUDAC et le pont, ainsi que l’abandon des quais sur Seine à des entreprises, ne les mettant pas en valeur.
Jardin du Musée de l’Eau
Le Musée de l’Eau est comme une vague qui part du côté Seine, par de petits locaux (boutique et cafétéria), dont la structure (poutres ondulées en béton armé) enjambe la voie, s’élève pour donner du volume au Musée, et vient s’arrêter comme une vague à son apogée, au dessus du bassin sur lequel il est posé.
Une passerelle fine permet de traverser le bassin vers le jardin, où l’on peut faire une pause sur la “plage”, sous le creux de la vague du Musée et visiter une arcade du site, en étant au dessus de l’eau.
Le Chemin de l’Eau se prolonge sur le jardin à l’arrière avec une arcade dédiée à la location de petits bateaux à moteur afin de les faire naviguer sur le basin et à l’arrière du site, en hauteur, un jeux de jets d’eau dans lequel les enfants peuvent s’amuser.
Coupes
La coupe montre la vague qui nait de la Seine, ondule et se finit en suspend au dessus du bassin.
La muséographie a pour thème le Cycle de l’Eau : le Rdc est une immersion dans les océans, l’accueil se retrouve sous les eaux (à gauche), visibles au R+1 sur la plage, au niveau de l’eau douce. Le R+2 qui est la montagne voit arriver la neige et la pluie qui alimentent le cycle.
Le sous sol qui est la partie cachée et symbolique de l’Eau mène, sous la chaussée, à la salle de projection, qui remonte vers la cafétéria et la boutique, indépendantes, touchant la Seine.
Une passerelle relie l’entrée du Musée au parvis de la SUDAC.
Le Chemin de l’Eau commence sur la Seine sous la forme d’un ponton qui permet de visiter bateaux, péniches et sous-marin grandeur nature, se poursuit en sous-sol par l’accès depuis le Musée à une salle de projection côté Seine, et dans le Musée par une rue intérieure vitrée qui dessert les 2 parties du Musée.
Le Musée de l’Eau ne dépasse pas, à son point le plus haut, le faitage de la SUDAC, permettant de respecter son volume.
Le Musée de l’Eau est composé de 6 travées dont l’une, consacrée à la circulation de la rue centrale, est vitrée en toiture, aux extrémités, telle une faille lumineuse et sépare en un côté, à gauche, dit « naturel » et l’autre, à droite, dit « utilisé par l’homme », dont la paroi intérieure est tronquée.
On y trouve les escalators et ascenseurs nécessaires à la circulation.
Plans
Pour parvenir au Musée de l’Eau, il faut traverser une passerelle qui passe au dessus d’un basin d’eau sur lequel le Musée semble posé. L’accueil se fait sous un plafond vitré sur lequel de l’eau coule, comme si on était sous la mer.
On arrive dans la partie Eau dans la Nature, les Mers et Océans, avec, des thèmes comme : l’Origine de l’Eau, les Mers et Océans en France, la Vie sous les Mers, les Loisirs avec à chaque thème un espace d’exposition sous une arcade du terrain.
On retraverse la rue intérieure et on arrive dans l’espace “l’Eau utilisée par l’Homme », toujours lié aux Mers et Océans : la Pêche et la Surpêche, les Transports maritimes et la Pollution.
Photo prise dans un musée canadien, où un plancher de verre est recouvert d’eau, donnant l’impression d’être sous la mer.
Un escalator dans la rue intérieure nous mène à l’Eau Douce : le Cycle de l’Eau, la Physique de l’Eau, l’Eau de vie, la Faune en Eau Douce, la Flore, les Eaux souterraines et les Loisirs en Eau Douce .
Ces deux derniers se trouvent sur la “plage”, c’est à dire au bas de la “montagne” du R+2 (le Cycle de l’Eau géant), au dessus des Mers et Océans du Rdc avec les plaques de verre recouvertes d’eau.
On traverse une passerelle de la rue intérieure et on trouve l’Eau Douce utilisée par l’Homme : les Transports fluviaux, l’Eau Potable, la Pollution, son Traitement, l’Eau Propre et sa Consommation.
Un escalator dans la rue intérieure nous amène en haut de la “montagne”, du côté de son utilisation par l’Homme, avec : l’Industrie, l’Agriculture et l’Énergie.
Une passerelle traverse la rue intérieure pour nous mener aux Lacs, aux Rivières, aux Loisirs, à la Neige et aux Avalanches.
Un escalator descend du R+2 au Sous Sol où on parle de l’Hygiène, des Dangers de l’Eau, de la Symbolique de l’Eau.
Une sale d’attente permet de rejoindre l’accueil ou de se diriger vers la Salle de Projection, en empruntant un couloir qui traverse la voie en sous terrain, dans le prolongement de la rue intérieure.
La sortie de la salle de projection se fait dans un espace qui permet de voir, grâce à des hublots, la Seine dans ses profondeurs, afin de sensibiliser les visiteurs sur la pollution du fleuve.
On peut remonter et s’installer en terrasse à la Cafétéria, flâner dans la Boutique, suivre le Chemin de l’Eau vers la Seine, matérialisé par un ponton qui dessert bateaux, péniches et sous marin.
La maquette ouverte sur la rue intérieure montre qu’en sous sol, après la salle de projection, on arrive sous le niveau de la Seine, qu’on peut observer grâce à des hublots.
La maquette ouverte de l’autre côté permet de voir que le Musée de l’Eau respecte le volume de la SUDAC, en ne l’étouffant pas et en gardant des proportions humbles par rapport au bâtiment.